"Tu n'as aucune chance, mais saisis-la."
Arthur Schopenhauer.
On imagine un grand maître philosophe volontaire, adulé et reconnu de  tous. C'est oublier que les deux premières éditions de son maître  ouvrage ("Le Monde comme Volonté et comme Représentation"), rédigé de  1814 à 1818 sont des échecs éditoriaux, qui précèdent de peu la faillite  de la société dans laquelle il a placé son héritage. Il rentre  précipitamment en Allemagne, et pour soulager sa gêne financière, il  devient chargé de cours à l'Université de Berlin où enseigne le  philosophe Hegel, qu'il critiquera vigoureusement. Pour mieux le  concurrencer il choisit d'ailleurs de faire cours à la même heure que  lui... Il démissionne néanmoins au bout de six mois, faute d'étudiants,  déprime, vit de ses rentes. C'est seulement vers la fin de sa vie que  l'importance considérable de son œuvre se voit reconnue, et que  l'attention des philosophes se détourne presque entièrement de la  philosophie hégélienne. Il meurt de pneumonie à 72 ans, à  Francfort-sur-le-Main, où il est enterré. Son chien, un caniche du nom  d'Atma, est son seul héritier. 
Lu dans: 
Roland Jaccard. La tentation nihiliste. PUF. 2012. 202 pages. Citation de Schopenhauer p.93
Roland Jaccard. La tentation nihiliste. PUF. 2012. 202 pages. Citation de Schopenhauer p.93
 
 
1 commentaire:
Sur le site Schopenhauer cette citation est attribué à Rüdiger Safranski qui résumait de cette phrase la pensée de Schopenhauer.
http://www.schopenhauer.fr/philosophie/vivre-comme-si.html
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