17 février 2012

Tu as vu comme tu fais pleurer ta mère?


 «À ma mère qui sait bien ce que je lui dois. »
Remerciements en exergue d'une thèse de doctorat
La reconnaissance ne serait-elle qu'une culpabilité qui a bien tourné?
Un désopilant petit ouvrage recense trois types de culpabilisés "normaux". Le premier est culpabilisé par des interdits. C'est la prédisposition paternelle, qui donne une personnalité rigide, militaire, obsessionnelle, minutieuse, celle des chefs, des censeurs, des organisateurs, des comptables, ou encore des juges. Le deuxième est assez indifférent aux transgressions, mais il a besoin de plaire à n'importe quel prix et au plus grand nombre. C'est la prédisposition maternelle. Elle concerne des avocats, des écrivains, des journalistes, des acteurs (des médecins ndlr :) ). Le troisième est un passionné de l' appartenance, heureux seulement dans des groupes. C'est la prédisposition fraternelle. Elle donnera des scouts, des politiques, des sportifs, des militants, des syndicalistes. Le premier dit: «Je veux être respecté! » Le deuxième: «Je veux être aimé!» Et le troisième: «Je veux être apprécié, estimé, reconnu! ». Les premiers aiment la famille, les deuxièmes aiment le couple, et les troisièmes aiment les groupes associatifs, quels qu'ils soient. Et pour ceux qui éprouveraient quelque mal avec ces distinctions, une illustration de culpabilisation de prédisposition maternelle est jointe :)

Lu dans:
Robert Neuburger. L'art de culpabiliser. Petite bibliothèque Payot. 2008. 140 pages. Extraits pp.42, 45, 52,

Aucun commentaire: