"... comme la lumière se pose sur le miroirpetite la lumière, miroir minuscule,un être en ordre croissait tout près de moiet rassénérait mon désordre.J'aimai sa perfection limitée."Francisco Brines.
Ces mots d'amour à la personne disparue font écho à tant de confidences partagées en consultation, encore cet après-midi, qu'ils m'apparaissent soudain universels. La place que nos proches occupent en nous se révèle souvent au moment précis où ils disparaissent de notre horizon. Brûlure parfois insupportable, à laquelle le temps qui passe n'apporte que peu de baume. Réapprendre à dire "je t'aime" de son vivant.
Lu dans:
Francisco Brines, dans Les Poètes de la Méditerranée. Gallimard Poésie 2010. 955 pages. Extrait p.565
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