23 septembre 2011

Valises, popotins et parachutes

"Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend, on a raison de penser ce qu'on pense!"
Coluche

Quand on appartient à une époque où une valise servait à abriter nos petites laines en vacances, où un président de la République rentrait après le boulot dans sa lointaine province auprès d'une épouse qu'on appelait tante Yvonne, et où un chef d'entreprise qui aurait gagné dix fois autant que ses ouvriers poussait le bouchon un peu loin, on ne peut que rêver en parcourant la presse. Des valises pleines de billets issus de pays plus pauvres que pauvres, un président du conseil dans la Ville éternelle qui commente avec des mots de soudard les vertus du postérieur de son homologue allemande, des émoluments de chef d'entreprise à peine imaginables au commun des mortels, au secours Coluche, reviens.


Lu dans:
Raphaël Enthoven. Le philosophe de service. NRF Gallimard. L'infini. 2011. 112 pages. Extrait p. 62

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