«Une fois que devenu Monarque il eut atteint les sommets, il ressentit l'ivresse des cimes, cet air raréfié qui chamboule jusqu'aux plus avertis, et là, dans cette contrée où rien ne pousse, si pelée, si glaciale, il se concentra sur lui-même en effaçant le monde, non point par la pensée car il en ignorait les ressources, mais par le puissant désordre de ses actes.»
Patrick Rambaud
On retrouve les accents de ce court texte qui parlait des "sommets extrêmes, là où ne survivent que les reptiles et les rapaces" (référence perdue, snif). Patrick Rambaud poursuit, à la manière des Caractères de La Bruyère, sa description littéraire de la France des années blingbling.
Lu dans:
Patrick Rambaud. Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier. Grasset & Fasquelle. 176 p. 2009.
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