25 février 2009

Iles de silence dans le temps enfoui

"Sont féminins (ndlr. en latin) femmes et villes,
arbres, pays et les noms d'îles ."
 D'un refrain mnémotechnique de la classe de latin.

 Comme Marie Rouanet, j'aime "la douce chair des villes, le fil des trottoirs, les passages piétons, les magasins qui ont plusieurs entrées sur des rues différentes, les places et les statues, les vitrines", et par-dessus tout les cimetières, les musées et les églises, ces "îles de silence qui permettent de marcher dans le temps enfoui" sous la cité. Après trois ou quatre jours de repos au vert, j'aime plus que tout retrouver Bruxelles et ses quartiers à nul autres pareils: ils sont mes vraies vacances. 


Lu dans
Marie Rouanet, Dans la douce chair des villes. Payot, 2000, 192 p, extraits  p. et p. 19. 

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