«Le feu prit un jour dans les coulisses d’un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. Chacun crut à une blague et l’on applaudit. Plus il répétait, plus les applaudissements redoublaient. C’est ainsi, je pense, que la fin du monde se produira, au milieu d’applaudissement de gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie.»
Søren Kierkegaard, Ou bien… ou bien, 1843
Qui se souvient encore de Coluche annonçant sa candidature
à la présidence de le République française le 20 octobre 1980. Pas
de programme mais un appel aux fainéants, aux crasseux, aux drogués,
aux alcooliques, (..), tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes
politiques à voter [pour lui]. Au début, beaucoup croient au canular, puis
progressivement l'humoriste se prend au sérieux, affolant les
sondages. Sous pression il renonce trois mois plus tard, "je
préfère que ma candidature s'arrête parce qu'elle commence à me
gonfler."
Lu dans:
Søren Kierkegaard, Ou bien… ou bien. 1843
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire