"Cette chance inouïe qui m'était donnée: pouvoir vivre dans un corps sans maladie, ne pas avoir à courir après l'argent, et sentir chaque jour ma vie se simplifier au fur et à mesure que je vieillissais."
J-F Beauchemin
L'auteur cite son grand-père. Je repense au mien, mort devant sa
télévision comme s'il avait éteint le programme de sa vie. Au moment de
vider sa modeste maison, veuf depuis dix ans il avait simplifié les
choses: quelques couverts, deux ou trois pulls et autant de chemises,
quelques photos, une paire de draps, une paire de couvertures, une table
et quatre chaises. L'époque des repas familiaux, c'était son épouse qui
les préparait avec amour, elle partie il l'en organisait plus. Avec si
peu de choses la vaisselle n'est plus une corvée, ni la lessive, ni les
courses. Il me reste du chemin à parcourir.
Lu dans:
Jean-François Beauchemin. Le Roitelet. LA Québec Amérique. 2021. 144 pages. Extrait p.102
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