Il y a vraiment très peu si peu de chances
que dans quelques milliards d'années sidérales
je me trouve nez à nez avec toi
dans un degré perdu du cosmos
et que je dise enfin content
après un long séjour dans le rien et l'absence
« Tiens te voilà Loleh »Claude Roy. Un rendez-vous aléatoire
Revenues les douces soirées autorisant la rêverie, seul dans le
jardin ou sur la terrasse, accompagnant le passage du jour à la nuit. Le
silence n'est habité que par les oiseaux et les arbres, et parfois un
avion. Et, plus lointaines, par les voix de ceux qu'on aime. Vivants ou
disparus, ces différences s'estompent durant ces moments suspendus entre
rêve et réalité, entre clarté et ombre. Mai est douceur.
Lu dans:
Claude Roy. Les pas du silence. Gallimard. NRF. 1993. 274 pages. Extrait p.117
Claude Roy. Les pas du silence. Gallimard. NRF. 1993. 274 pages. Extrait p.117
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