je reste sur la scène
adieu amis courage
on peut vaincre l'orage
et terrasser la peur
Sous le poids des souffrances
se lève l'espérance
et l'arbre de douceur
Il étendra ses branches
en aquarelle blanche
avec force et ferveur
En dépit de l'histoire
il faut de nos mémoires
effacer le malheur
joignons nos mains, nos âmes
brisons toutes nos armes
oublions les rancœurs
La rive se rapproche
un grand merci à vous
d'avoir été ici merci beaucoup.
La chanson ce l'adieu. G. Allwright/L. Porquet
Une dernière avant la route, le vieux baladin que nous avons tant chanté
est mort ce dimanche. On sourit à la lecture de ces paroles d'espoir,
un peu désuètes, qui enchantèrent tant de nos soirées et feux de camp.
L'époque n'était ni meilleure ni pire qu'à ce jour, mais l'avenir avait
un parfum d'espoir: "la rive se rapproche".
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