16 février 2020

La mort d'un troubadour

"Les lumières s'éteignent
je reste sur la scène
adieu amis     courage
on peut vaincre l'orage
et terrasser la peur

Sous le poids des souffrances
se lève l'espérance
et l'arbre de douceur
Il étendra ses branches
en aquarelle blanche
avec force et ferveur

En dépit de l'histoire
il faut de nos mémoires
effacer le malheur
joignons nos mains, nos âmes
brisons toutes nos armes
oublions les rancœurs

La rive se rapproche
un grand merci à vous
d'avoir été ici     merci beaucoup.
                La chanson ce l'adieu. G. Allwright/L. Porquet


Une dernière avant la route, le vieux baladin que nous avons tant chanté est mort ce dimanche. On sourit à la lecture de ces paroles d'espoir, un peu désuètes, qui enchantèrent tant de nos soirées et feux de camp. L'époque n'était ni meilleure ni pire qu'à ce jour, mais l'avenir avait un parfum d'espoir: "la rive se rapproche". 
 

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