« Ce qui serait peut-être à souligner c’est qu’à part la passion de comprendre (luxe suprême chez Hadrien, pain et sel pour Zénon) ces deux hommes si différents de situation et de tempérament sont reliés par ce qu’Hadrien appelle « la décision d’être utile. » « Tout reste à faire » dit le vieil empereur, et c’est aussi à ses activités de médecin que Zénon se raccroche jusqu’à la fin dans un monde de destruction et de changement. Il y a une discipline qu’il vaudrait la peine de faire remarquer, car je crois qu’on ne bâtit rien de solide, pas même la liberté, sans elle. »
Marguerite Yourcenar. Lettre à un jeune admirateur (20 janvier 1969) à propos de ses deux personnages Hadrien et Zénon
Passion de comprendre, décision d'être utile, si on actualisait ces
deux concepts surannés pour réenchanter le monde qui nous entoure?
Lu dans:
Josyane Savigneau. Marguerite Yourcenar. L'invention d'une vie. Gallimard. NRF Biographies. 1990. 552 pages. Extrait p.324.
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