« La France, pays où la tentation révolutionnaire n’est jamais loin et fait partie de l’identité au même titre que drapeau et l’hymne national, flirte avec la crise politique. (..) Le président français n’a toujours pas trouvé la formule pour désamorcer une révolte dont le cri le plus répandu lui est opposé : “Macron, démission”. L’un des graffitis tagués sur l’Arc de triomphe était « Pour moins que cela, nous avons coupé des têtes. »
El País
Amusante observation du grand quotidien espagnol, dont le pays n'a
pourtant guère été épargné par les manifestations géantes ces
dernières
années. Certains comparent la situation actuelle aux émeutes de
Mai 68. Nuance, les graffitis sur les murs étaient tout de même
plus inspirés ("sous les pavés la plage", "il est interdit
d'interdire", "participons au balayage: il n'y a pas de bonnes
ici"), témoignant d'une créativité que permettait une société en
croissance continue avec une jeunesse sans inquiétude métaphysique pour
son avenir.
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