"Il y a des fréquences illégales sur le disque. J’ai testé le truc pendant des concerts, au cours des entractes, on le passait doucement pour voir ce qui se passerait, et il s’est produit exactement ce que je pensais : bagarres, beaucoup d’irritation, c’était fabuleux!»
Lou Reed, évoquant Metal Machine Music
On ne doit pas avoir du mot fabuleux, ni de la musique qui
adoucirait les mœurs, la même compréhension. Parmi ses nombreux
synonymes (éblouissant, admirable, allégorique, énorme...) il n'en
est qu'un qu'on puisse lui accoler dans le cas
présent: stupéfiant, pas comme qualificatif, mais comme les
nombreuses substances prises par Lou Reed, «
prince de la nuit et des angoisses », comme l'appela Andy Warhol.
Aujourd'hui, Metal Machine Music voit une reconnaissance et une
légitimisation tardive, utilisé comme fond sonore d'expositions de
musées ou repris sous la forme d'albums hommage.
Lu dans :
Didier Zacharie. Disques maudits. Le soir 6 août 2015
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