"Il suffit de quelques secondes
pour effacer un monde".
Relire Dostoïevski (La mort du petit Iliouchetchka) : "Mon
petit papa, quand on recouvrira ma tombe, émiette un croûton de
pain pour que viennent les petits moineaux. Je les entendrai
voleter et ça me fera une joie de ne pas être seul en dessous".
Et les mots d'Aliocha aux enfants qui l’ont accompagné sur la
tombe: «Mes petits enfants, n’ayez pas peur de la vie…».
Ce matin, précédant le lever du soleil, l'habituelle symphonie des
oiseaux s'éveillant un à un nous réveille. La vie dans la ville. Et le
souhait d'accueillir des oiseaux sur sa tombe y trouve toute sa
symbolique. Comme il est précieux dans les moments de mort de trouver
sur sa route une main qui nous dise: n'ayez pas peur de la vie.
Lu dans:
Dostoïevski. Les Frères Karamazov.
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