" Oublier ce vieux monde ou l'ignorer.
Je n'ai pas de préférence,
mais si je suis ton père,
je te dois au moins ça :
Te laisser l'avenir. "
C de Toledo
"Par sa simple présence, le nourrisson pose cette question les yeux
fermés : sauras-tu me transmettre ta langue, et apprendre la mienne ?
Car c'est à la naissance, dans l'obscur face-à-face avec l'enfant,
que se décide l'essentiel : notre capacité à faire rentrer la
lumière, notre aptitude à accueillir la force de celui qui vient, et
qui est l'avenir même. Et le refus d'un simple retour à la case
départ. "
Un dossier du Soir évoque ce matin l'anxiété croissante des moins de
vingt ans, une "quarterlife crisis" (crise du premier quart de
l'existence) face aux choix qu'ils doivent faire pour s'insérer dans une
société aux contours incertains, et présentée souvent avec morosité.
Saurons-nous modifier le discours ambiant, ressassant sans fin les mêmes regrets comme corne de brume pour faire place à ces guetteurs d'aurore que sont nos plus jeunes? Lu dans:
Camille de Toledo. Oublier, trahir puis disparaître. Seuil. La librairie du XXIe siècle. 2013. 224 pages
Jean Birnbaum. La force des fils. Le Monde du 3 janvier 2014
Violiane Jadoul. Les jeunes sont plus angoissés que leurs aînés. Le Soir mercredi 8 janvier 2014. pp.8,9
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire