"Quand vinrent les orages dans mon sauve qui peut
à préserver un rayon de soleil un grain de poussière
que d'entraves que de hâte à pousser mon maigre butin
que d'entraves un entrelacis d'entraves
un aiguillon dans les reins
vers quel endroit où souhaites-tu que ton esclave se rende
vers quel horizon j'en ai perdu jusqu'au nom
vers quel endroit où souhaites-tu que ton esclave se rende
quand vinrent les orages dans mon sauve qui peut
à préserver un rayon de soleil un grain de poussière
que d'entraves que de hâte à pousser mon maigre butin
que d'entraves un entrelacis d'entraves
me firent t'aimer comme un esclave aime son maître
mais dis-moi où
dis-moi où
dis-moi où."
Magie de Léonard Cohen, mots d'amour et de nostalgie, traduits le mieux que je pus. Une mélodie épurée, que l'on découvre en ayant l'impression qu'elle existait déjà de toute éternité. Un pur chef d'oeuvre.
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