"Sa fatigue est celle du gladiateur après le combat, son travail fut de blanchir à la chaux le coin d'un bureau de fonctionnaire."
Kafka
Tous symptômes confondus, la fatigue est sans aucun doute le plus universel, le plus varié dans son contenu, sa description et ses causes. Il fut un temps où pour la combattre on se reposait, cette époque est révolue, aujourd'hui rien n'est simple. On la soigne donc, avec de mauvais remèdes, la rebaptisant de noms saugrenus, joute permanente contre un ennemi insaisissable qui s'est allié à une comparse retorse: l'insomnie.
Lu dans:
Les aphorismes de Zurau. Franz Kafka. Gallimard. 2010. 142 pages. Extrait p.46
Les aphorismes de Zurau. Franz Kafka. Gallimard. 2010. 142 pages. Extrait p.46
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