19 mars 2006

Une traduction de Yi Ching

Un soir, dans une librairie, le patron m'a dit que le livre que je cherchais
n'était plus disponible,
j'ai répondu que ce n'était pas grave, je suis sorti dans la rue où la nuit
tombait. Une employée de la librairie m'a rattrapé sur le trottoir, un livre en
main. « C'est ce que vous cherchez? En fait nous l'avions, il avait glissé
derrière un rayonnage, je l'ai retrouvé il y a quelques
jours... » C'était une traduction du Yi Ching. Je la cherchais sans le savoir
depuis vingt ans.

F. Dannemark. Une fraction d'éternité.

J'ai retrouvé mon exemplaire d'une Fraction d'éternité. L'ayant prêté à trois
quatre personnes , je ne le localisais plus. C'est comme si je venais de
l'acheter une deuxième fois. Je retrouve les passages soulignés, les sonorités
chères, les images mixtes nord-sud de Lisbonne la méridionale ornée de marchés
de Noël venus du Nord.
Nos livres scandent notre existence.

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