Elle me disait que parfois il lui arrivait de faire exécuter au patient quelques gestes ou postures, debout bras tendus ou immobile, ou penché vers l'avant ou relevant le cou et qu'alors elle se sentait dans cet instant de silence, comme un maître de danse, un sculpteur qui se concentre, se recueille, se tend, pour mieux sentir, comprendre les attaches et les muscles du modèle, et il n'y a pas de modèle laid, pas de corps laid, pas de visage ou d'oeil laid. Pas de main laide.
Jacuqes Chanaz
11 février 2006
le modèle
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