La complainte de l'ange fatigué,
de l'oiseau blessé
et de l'amoureux éconduit :
Comme ils sont longs,
Les jours,
Sans ailes.
Gilda Fiermonte. La vie sans ailes
Le hasard de mes rêves cette nuit , un peu agités sans doute suite à la délicieuse soirée passée avec les enfants et leurs beaux hier soir, ma fait croiser et recroiser tout au long de la nuit un curieux bonhomme sans âge qui portait un drôle de nom, de consonance étrangère mais dont je me souviens parce quil le prononçait à voix basse , tout seul : Wibenictoch. A un moment jai cru me reconnaître sous ses traits, mais je me suis aperçu que cétait mon propre reflet dans la glace. La réalité nous joue bien des tours, nous fait des farces comme on dit à Bruxelles. Saurai-je jamais qui il est vraiment, mais sait-on jamais qui on est vraiment ? Le plus mystérieux est sans doute quappartenant au monde du rêve je ne suis pas sûr dencore le rencontrer un jour, puisque que rien ne laisse supposer quil ait jamais existé. Revoit-on jamais un fugace reflet dans une glace? Le seul nom à consonance étrangère demeure, et je me plais à le prononcer pour moi seul, à voix basse.
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