04 décembre 2018

Sous les pavés la grogne


« La France, pays où la tentation révolutionnaire n’est jamais loin et fait partie de l’identité au même titre que drapeau et l’hymne national, flirte avec la crise politique. (..) Le président français n’a toujours pas trouvé la formule pour désamorcer une révolte dont le cri le plus répandu lui est opposé : “Macron, démission”. L’un des graffitis tagués sur l’Arc de triomphe était « Pour moins que cela, nous avons coupé des têtes. »   
                               El País

Amusante observation du grand quotidien espagnol, dont le pays n'a pourtant guère été épargné par les manifestations géantes ces dernières années. Certains comparent la situation actuelle aux émeutes de Mai 68. Nuance, les graffitis sur les murs étaient tout de même plus inspirés ("sous les pavés la plage", "il est interdit d'interdire", "participons au balayage: il n'y a pas de bonnes ici"), témoignant d'une créativité que permettait une société en croissance continue avec une jeunesse sans inquiétude métaphysique pour son avenir. 
 

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