"Vieillir, c'est voir mourir."
Lucien Noullez
A 85 ans, il "a fait" le Marché annuel à la recherche de son passé. Il y
a vingt ans il n'avait pas assez de ses deux mains pour saluer le
monde, cette fois il n'a rencontré en une journée qu'une personne, à
peine connue. A cinq ans, il s'était égaré de ses parents sur la plage
bondée de Blankenberge et avait erré durant deux heures à la recherche
d'un visage familier. C'est le même sentiment éperdu qu'il a éprouvé
cette fois, en pire, et en plus long.
Lu dans:
Lucien Noullez. Caresser les jours. Journal 2005-2006. Editions du Pairy. 247 pages. Extrait p.66
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire