"S'enlivrer: être ivre de livres."
La semaine de la langue française (15-23 mars 2014)
Saoul de lire. Longues journées estivales de mon enfance passées un
livre à la main, ne réatterrisant dans la réalité que le soir les yeux
emplis d'images des Caraïbes, du Groenland ou de Macao. Mes pas dans
l'univers de Bob Morane, des contes et légendes de la collection
Roitelet/Durandal, de Paul d'Ivoi, de la comtesse de Ségur alias
Rostopchine égérie du martinet et de la privation de dessert. Tout
Cronin et tout Verne suffisaient à peine à ma boulimie de lectures,
procurant une euphorie mêlant la fiction, la géographie, la soif
d'apprendre et le parfum entêtant des lilas sous lesquels je trouvais
refuge. La lecture ouvre l'aventure aux moins audacieux, dont je faisais
partie, et m'est demeurée une compagne fidèle.
Lu dans:
Michel Field, interrogé par Jean-Claude Vantroyen. Faut-il se débarrasser de sa bibliothèque? Le Soir. Les livres. 15-16 mars 2014. p. 37
Michel Field. Le soldeur. Julliard. 2014. 350 pages
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