"Et puisque, désormais libre, je ne veux plus rien posséder, désormais tout m'appartient et ma richesse intérieure est immense. "
Etty Hillesum
Le livre reposait paisiblement dans la bibliothèque, depuis presque dix ans. Je savais qu'un jour je le dévorerais, c'est arrivé. Simplement il fallait que je sois prêt à l'entendre. Des événements survenus il y a 60 ans sont d'une actualité surprenante. L'histoire d'une jeune Juive hollandaise, Etty Hillesum, née le 15 janvier 1914 à Middelbourg, en Zélande, aux Pays-Bas et décédée le 30 novembre 1943 au camp de concentration d’Auschwitz en Pologne, est restée d'une rare actualité: la banalité du mal, la liberté intérieure et les liens qui unissent le bourreau et la victime ne connaissent ni époque ni pays. Alors que nos journaux reprennent la genèse de la seconde guerre mondiale et que la télévision égrène les six épisodes d'Apocalypse, il n'est pas anodin de lire la description clinique des transports de déportés juifs hollandais vers Auschwitz.
Lu dans:
Raul Hilberg, in Shoah de Claude Lanzmann, Gallimard, coll. Folio, pp 201-202
Etty Hillesum, Une vie bouleversée, coll. Points, Paris, 1995, p. 23
Sylvie Germain. Etty Hillesum. Chemins d'éternité. Pygmalion. 1999. 212 p. extrait page 47
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