"Quand les institutions ne sont plus là pour recoller les morceaux, il faut s'en remettre désormais au voisinage."
Olivier Adam
Des pépites d'or quotidiennes sont charriées par la rencontre de patients si humains qu'on en vient à douter de la véracité des titres des journaux. Une de mes patientes, sosie d'Angela Merkel avec 20 ans de plus et une tonne de pouvoir en moins, modeste parmi les modestes, a eu la surprise de surprendre son voisin catalan en flagrant délit de service non commandé. Brosse et pelle à la main, en sueur, il débarrassait son trottoir de la neige de la nuit afin d'éviter qu'elle ne tombe. Geste gratuit aussitôt récompensé par le voisin turc, propriétaire d'un petit resto populaire, qui l'a aussitôt invité pour le remercier à dîner à l'oeil, choississant en toute liberté un menu de sa carte. S'il se trouve un homme juste dans la ville, elle ne sera pas détruite, lit-on dans le récit de la perte de Sodome. Les écritures sont éternelles.
Lu dans :
Les perdants magnifiques. Guy Duplat. La Libre Belgique.16 janvier 2009. p 19.
Des vents contraires. Olivier Adam. Editions de l'Olivier. 2009. 255 p.
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