"L'enfer est dans le sac."
Clara Georges.
Les sacs en plastique de caisse font désormais partie des choses
qu'on dissimule, tassés dans un polochon en attendant des jours
meilleurs. Responsables tout à la fois de la mort de baleines
qu'ils étouffent par leur quantité dans l'estomac, d'un septième
continent de déchets aggloméré dans l'océan, d'arbres défigurés
par ces fruits décolorés flottant au vent, de bébés suffoquant la
tête enserrée dans ce jouet dangereux, qui souhaite encore
s'afficher avec un compagnon pareil? Bizarrement, ils représentent
pourtant aujourd'hui exactement l'inverse de l'idéal qu'ils
incarnaient quand ils ont envahi le monde, dans les années 1970 :
insouciance, liberté, légèreté, durabilité. Autant de qualités
soudain devenues des tares. Autre époque.
La rédemption passerait aujourd'hui par le papier kraft. Jusqu'à
cette petite phrase, cet été dans Le Monde : " Plusieurs grandes
enseignes testent le sac en papier, dont l'empreinte
environnementale est pourtant pire que celle du plastique. " On ne
sera jamais tranquille.Lu dans:
Clara Georges. Le sac en plastique. Le Monde L'époque. Dimanche 5 février 2017. Page 8.
1 commentaire:
Bonjour,
J'ai partagé votre publication sur Facebook,en indiquant le lien de votre Blog qui continue à être une intéressante source d'inspiration et réflexion... merci à vous.Nadine.
Enregistrer un commentaire