09 avril 2011

Sagesse de la simplicité volontaire

"Quelle merveille !
Je balaie la cour
et je vais chercher de l'eau au puits."
Vieux poème d'un moine chinois
Cité par la célèbre académicienne, le petit haïku participe à sa légende, comme en écho à cette description d'Archives du Nord où elle se décrit "Je pétris le pain, je balaie le seuil, après les nuits de grand vent je ramasse le bois mort". La description par Matthieu Galey de sa modeste maison La petite Plaisance sur l'île de Monts Déserts dans le Maine, "là [où on ne peut mener] qu'une existence volontairement réduite au luxe de l'essentiel; on dirait que la réflexion y va de soi, suivant le rythme qu'imposent la nature et les saisons", nous donne un désir de vacances, pour ceux qui ont la chance de pouvoir en prendre. On vous les souhaite bonnes.
CV.

Lu dans :
Marguerite Yourcenar. Les yeux ouverts. Le Livre de Poche 5577. Ed Le Centurion 1980. 317 pages. Extrait p.6 et p.284

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