"Vulnerant omnes ultima necat."
Sagesse des cadrans d'horloge
"Auriez-vous une seconde à me consacrer? " Attention, une seconde ce
peut être long face à un bavard. Définie avec précision dès la plus
haute Antiquité, la "pars ultima secunda" correspondait à la 31 556 926e
partie de la révolution de la Terre. Couché dans l'herbe regard dans
les étoiles, cela fait rêver et reste compréhensible mais varie en
longueur selon la saison, car la rotation terrestre et son orbite ne
sont pas parfaitement régulières. Adieu le rêve, la seconde
d'aujourd'hui repose sur des lois physiques universelles (mesure de la
transition de l’atome de césium) sur une horloge atomique. La précision y
gagne, la poésie en perd.
Lu dans:
Chacune fait sa plaie, et la dernière nous achève.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire