05 décembre 2015

Musique sublime


"Il y a des fréquences illégales sur le disque. J’ai testé le truc pendant des concerts, au cours des entractes, on le passait doucement pour voir ce qui se passerait, et il s’est produit exactement ce que je pensais : bagarres, beaucoup d’irritation, c’était fabuleux!»
        Lou Reed, évoquant Metal Machine Music

On ne doit pas avoir du mot fabuleux, ni de la musique qui adoucirait les mœurs,  la même compréhension. Parmi ses nombreux synonymes (éblouissant, admirable, allégorique, énorme...) il n'en est qu'un qu'on  puisse lui accoler dans le cas présent: stupéfiant, pas comme qualificatif, mais comme les nombreuses substances prises par Lou Reed, « prince de la nuit et des angoisses », comme l'appela Andy Warhol.  Aujourd'hui, Metal Machine Music voit une reconnaissance et une légitimisation tardive, utilisé comme fond sonore d'expositions de musées ou repris sous la forme d'albums hommage. 


Lu dans :
Didier Zacharie. Disques maudits. Le soir 6 août 2015

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