28 février 2014

Au creux du fauteuil


"J'ai chez moi le fauteuil de mon père, fauteuil dans lequel il passait ses nuits d’insomnie avant de décéder il y a maintenant 48 ans. Ce fauteuil a ses ressorts amortis par le temps et quand je m'y assied, j'ai l'impression de m'enfoncer dans le passé, de retrouver ce creux, ce manque absolu d'un père perdu bien trop tôt."
Sagesse des souvenirs ravivés
  
Un ami cher répond ce matin à un récent message évoquant la disparition et le souvenir. Emotion, doublée d'une touche de nostalgie en repensant à tous ces creux que les proches laissent dans nos vies en disparaissant. Gratitude aussi pour ces nouvelles techniques de communication et cette époque, si dénigrée par les esprits chagrins, qui nous met en contact dès potron minet avec nos amis et familiers, partageant le meilleur d'eux-mêmes, pour illuminer nos journées. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oh oui, merveille d'internet lorsque l'on a des enfants aux 4 coins du monde... joie d'un nom familial ou amical qui s'affiche.
j'espère que vous avez retrouvé une bonne forme qui semblait vous avoir quitté il y a quelques jours.
Nicmo